jeudi 4 novembre 2010

Lève-toi et marche… ou pas

Bon, j’ai dit que ça ne serait pas chronologique, mais en même temps il faut bien commencer par le commencement : un des plus grands moments de solitude et d’incompréhension de ce qui nous tombe dessus (mais pourquoi, POURQUOI personne ne nous a prévenue ?) c’est, j’vous l’donne en mille : le lendemain, the day after, « juste après » comme disais ce cher Goldman.
« Qu’est-ce qu’elle peut bien faire après ça ? » disais-tu, Jean-Jacques. Et ben justement, pas grand-chose. Voire rien. En fait, après un accouchement, on ne peut juste RIEN faire. Pas dormir, évidemment, même si tu as passé les dernières 48 heures éveillée, pas bouger bien sûr, pas regarder ton bébé (ha bah non il est plus là, c’est mieux pour vous reposer et reprendre des forces Madame, il en faudra pour la montée de lait), pas te lever (n’y penses même pas), pas lire (tu crois que t’as la tête à ça ?)… rien, quoi, tu peux rien faire. A part dire (et penser) : aïe. Aïe, aïe, aÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏë j’ai mal.
Voilà, je t’aurai prévenue. Pour plus de détails demande à tes copines qui ont eu un bébé, mais que ça soit bien clair, et pour lever le voile sur cette confusion persistante et dont personne ne parle jamais : ce qui est dur ce n’est pas l’accouchement (enfin sauf pour celles qui ne prennent pas la péridurale, j’imagine), ce qui est dur, très dur, c’est juste après…
Ouille.
 Et ça ne fait que commencer, tu verras…

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